Wednesday, November 15, 2006

La Wii: premières impressions


Il y a quelques semaines, alors que je vérifiais mes e-mails professionnels, quelle ne fut pas ma surprise de voir que j’étais invité à tester en privé la Wii de Nintendo. Ne laissant pas cette occasion passer, je me suis donc rendu à «l’appart Wii». Pensant initialement l’essayer une vingtaine de minutes, j’ai finalement joué une heure et demie. Voici donc mes premières impressions sur la nouvelle console du Big N.

Une fois rentré dans l’appartement, aucune place n’est laissée au doute. Il s’agit bien du bon endroit. Dans la pièce: trois écrans plasma géants et autant de Wii. La première contient Wii Play. C’est donc avec ce jeu que la démonstration commence. Parmi les mini-jeux proposés, le billard est choisi pour débuter. Là, première surprise, la Wiimote est très sensible. Si l’on espère faire entrer une boule dans un trou, il faut tenir compte des mêmes paramètres (angles, distance, force…) que dans une vraie partie de billard. Une fois la position de tir choisi (en restant appuyé sur la gâchette de la Wiimote), il suffit de la tirer en arrière et enfin de mettre un petit coup sec vers l’avant. Comme au vrai billard en fait. Les amateurs de la discipline devraient apprécier.

Ce fut ensuite le tour de la course de vache. Votre personnage est à dos d’une vache et le but est d’arriver à la ligne d’arrivée le plus vite possible en évitant les épouvantails et les barrières. Pour jouer à ce mini-jeu, il est nécessaire de prendre la manette à l’horizontal et de la pencher vers la droite ou vers la gauche pour que la vache aille dans l’un de ces directions. Pour accélérer, il faut pencher la Wiimote et faire un mouvement sec vers le haut pour la faire sauter. Amusant mais pas sur le long terme.

Le mini jeu de ping pong est quant à lui beaucoup plus limité en mouvements requis pour jouer. Il suffit de déplacer la Wiimote à droite et à gauche afin de renvoyer la balle à l’adversaire. Le but du jeu est de faire l’échange le plus long possible.

Le mini-jeu suivant était lui beaucoup plus spécial. Dans son concept il ressemblait un peu au jeu pour enfants en bas âge qui consister à mettre des pièces de bois (ou de plastique) d’une certaine forme dans un trou à la forme similaire. En effet, le joueur doit mettre un personnage dans une position et sous un angle particulier, afin de le mettre dans une bulle contenant la forme correspondante. Le hic, c’est qu’il faut réussir à placer le personnage dans la bulle avant que cette dernière touche le bas de l’écran. Pas évident, surtout en cas de tremblote.

L’essai de Wii Play s’est conclu (le jeu contient d’autres épreuves mais faute de temps, je ne les ai pas toutes essayé) avec le jeu des «jumeaux». A l’aide de la Wiimote, il faut retrouver deux (et dans certains cas plus) personnages Mii (les petits personnages en 3D que le joueur peut personnaliser à sa guise) identiques éparpillés sur l’écran. Le temps est limité mais des secondes supplémentaires sont gagnées à la réussite de chaque niveau. La difficulté augmente de niveau en niveau et le jeu peut devenir particulièrement stressant. En particulier quand des personnes à côté de vous repèrent les deux personnages similaires et deux secondes et se font un malin plaisir de vous le dire (n’est-ce pas monsieur Nintendo Europe ?).

Le temps de faire deux pas et c’est Wii Sports qui s’ouvre à moi. Là aussi, je n’ai pas pu essayer tous les sports, mais j’ai eu de quoi me faire une bonne idée du jeu. J’ai commencé par le jeu de boxe, et pour être franc, il n’est pas génial. Les commandes ne semblent pas très précises et on a l’impression de faire beaucoup de mouvements pour rien. Certes, c’est amusant de mettre la Wiimote face à sa tête pour monter sa garde et de faire un uppercut avec le nunchuck, mais la technique laisse rapidement place aux mouvements désordonnés. Au final, on fait n’importe quoi pour essayer de gagner.

Le tennis est déjà beaucoup plus amusant, même si il nécessite un certain entraînement pour parvenir à synchroniser ses mouvements avec l’arrivée de la balle. Sans compter que tous les matchs sont en double, même quand n’avez pas de partenaire humain. Vous dirigez donc constamment les deux joueurs. Penser à utiliser le personnage au filet ne vient pas tout de suite (d’ailleurs, je n’y ai pas pensé avant qu’on me le fasse remarquer). Mais, il faut l’avouer, faire tous les mouvements des joueurs de tennis professionnel est très fun. On finirait presque par se prendre pour un Federer. Vivement les parties à quatre.

Le jeu de bowling est probablement celui que j’ai préféré. Comme pour le billard dans Wii Play, tous les facteurs d’une vraie partie sont pris en compte: placement sur la piste, angle de tir, force… Les droitiers devront par exemple se placer plus vers la droite de la piste pour espérer envoyer la boule au centre. Avant d’envoyer sa boule, le joueur doit maintenir la pression sur la gâchette, faire le mouvement de bras de l’arrière vers l’avant et ensuite relâcher le bouton au bon moment. Si vous ne faites pas attention au moment ou vous arrêtez d’appuyer sur la gâchette, vous risquez de laisser tomber la boule pendant votre élan. Ou encore, de la jeter en l’air comme un bourrin. Avec quelques kilos de plus dans la Wiimote, on s’y croirait.

Le baseball est lui aussi agréable mais plus difficile à maîtriser, et ce, pour plusieurs raisons. La première est que nous autres Français connaissons généralement mal les règles de ce sport. La deuxième est qu’il faut vraiment apprendre à attendre le bon instant pour taper dans la balle. La troisième est qu’il faut bien faire attention à la façon dont on tient la Wiimote (notre batte virtuelle). D’un degré d’inclinaison de la batte à l’autre, le coup peut passer du homerun (balle envoyée hors des limites du terrain mais dans l’angle de l’aire de jeu) à la faute (balle envoyée hors des lignes du terrain). Après un match complet, je ne réussissais toujours pas à taper correctement toutes mes balles. Ce n’était toutefois pas frustrant et j’ai hâte de réessayer. Une fois lanceur, le jeu est beaucoup plus simple. Il suffit de faire un mouvement vers l’avant avec la Wiimote (les effets se gèrent avec les boutons de celle-ci).

Au final, Wii Play est un jeu sans prétention et amusant sur le court terme. Je ne pense pas qu’on y reviendra pendant longtemps (sauf peut-être pour le billard). Toutefois, il peut servir d’introduction au maniement de la Wiimote ce qui est une bonne chose. On peut donc se demander pourquoi ce jeu n’a pas été choisi pour être fourni avec la console, plutôt que Wii Sports. Mais ce dernier est plus convivial et permet de profiter du jeu à plusieurs tout de suite (à condition bien entendu d’avoir acheté des Wiimote supplémentaires). Techniquement parlant, les deux jeux se valent… Et le moins que l’on puisse dire, c’est que vous ne serez pas époustouflés par les graphismes. Mais comme vous le savez, là n’est pas le but de ces deux jeux.

Pour terminer, j’ai eu le droit à une démo live de The Legend of Zelda: Twilight Princess. Je n’ai effectivement pas eu la chance de l’essayer par moi-même. Plusieurs aspects du jeu m’ont surpris. Tout d’abord, la Wiimote et le nunchuck sont mis à contribution dans toutes les phases du jeu. La Wiimote ne sert pas qu’à viser avec l’arc. Elle permet également de viser avec la canne à pêche, de mettre des coups d’épée, etc… Le nunchuck quand à lui permet non seulement de déplacer Link, mais fait également office de moulinet lors des phases de pêche. Je suis persuadé qu’il y a d’autres fonctions mais la démo ne présentait que deux phases de jeu. J’ai bien aimé le fait que les bruitages soient transmis aux joueurs par l’écouteur placé sur la Wiimote. Cela favorise grandement l’immersion dans le jeu. Comme on pouvait s’y attendre venant d’un jeu Nintendo, le gameplay semble être irréprochable.

Les graphismes m’ont pour leur part laissé une impression mitigée. Ils sont globalement beaux (je préfère largement ce parti pris graphique à celui de The Wind Waker) mais je pense qu’ils auraient bénéficié de la HD. «Monsieur Nintendo Europe» m’a pourtant rapidement fait remarquer qu’: «à la fin de l’année, seuls 8% des foyers seront équipés de téléviseurs supportant la haute définition». De plus, j’ai trouvé que le boss de fin de la démo avait des formes un peu grossières. Je ne tiendrai pas ces remarques contre le jeu car il était évident qu’il s’agissait d’une vieille démo (je pense même qu’il s’agissait de celle de l’E3 de mai dernier). Ce nouveau Zelda s’annonce dors et déjà comme un grand jeu. Le style graphique plus sombre et le gameplay novateur n’y sont pas pour rien.

Globalement, j’ai passé un excellent moment avec la dernière née des consoles Nintendo. Je tiens également à préciser qu’il n’est absolument pas nécessaire d’être debout avec les bras tendus dans une pièce avec beaucoup d’espace pour jouer à la Wii. Faites quand même attention à ne pas mettre de coups à votre voisin lors de parties endiablées de Wii Sports. La console offre une expérience de jeu vraiment différente et je ne peux que vous conseiller de l’essayer. J’attends également avec impatience d’autres jeux comme Zelda, plus lourds en contenu (scénaristique, visuel…). Vivement le 8 décembre.


Monday, November 13, 2006

Un après-midi avec la PS3 et la Wii



Comme je vous le disais dans mon précédent article, je me suis rendu au Micromania Game Show 2006 cuvée 2006. Autant le dire tout de suite, c’était autre chose que le Festival du Jeu Vidéo. Les organisateurs du salon avaient un argument majeur pour vous faire venir au salon: la présence de Wii et de Playstation 3 jouables. Voici donc le compte-rendu de mon temps passé au Micromania Game Show 2006.


A peine entré dans l’enceinte du salon qu’on est attiré vers le stand Playstation 3. Une fois sur celui-ci par contre, j’ai rapidement eu envie de partir. Loin. Le problème ne venait pas de la console, loin de là. Mais de l’animateur qui commentait les parties des joueurs venus essayer la bête. En l’écoutant, on aurait pu croire que la PS3 est en fait la seconde venue du Christ sur Terre. Je n’exagère rien, il faisait des pauses dramatiques après chaque mot: «Il… joue… à… G… T… H… D… Il… sur… Play… sta… tion… 3… C’est… un… formidable… pilote…»
Gran Turismo HD en lui-même ne m’a pas trop impressionné. C’est effectivement joli et très fluide mais je n’ai pas vu d’écart spectaculaire avec ce que peut faire la Xbox 360.

Je passerai rapidement sur les stands Buzz et Singstar qui ne proposaient rien de bien palpitant mis à part la possibilité de massacrer des chansons bien connues sous les yeux d’un public hilare et (ou) perplexe. Je tiens par contre à saluer une des hôtesses du stand Eye Toy qui a passé un certain temps à jouer avec mon compère de toujours Denis et moi à l’Eye Toy en fin de journée (et comme je me suis rendu salon le lundi, elle avait déjà du en faire des parties).

Le stand Xbox 360 était très sympathique avec un DJ qui mixait de la house en direct. On se serait presque cru dans un club. Les jeux présentés étaient pour la plupart très sympathiques eux aussi. Viva Piñata est très mignon mais j’avoue avoir eu un peu de mal à piger le concept. Cela vient probablement du temps limité que j’ai eu avec le jeu. Sonic the Hedgehog est quant à lui toujours aussi beau mais toujours aussi difficile à maîtriser. Le hérisson survolté a une facheuse tendance à partir dans tous les sens. Je n’ai pas eu l’occasion de m’essayer à Gears of Wars mais cela devrait être le cas bientôt donc vous en entendrez de nouveau parler ici.

Le stand d’Ubisoft disposait lui aussi de son DJ mais surtout de deux Wii permettant de jouer au nouveau Rayman ainsi qu’à Red Steel. Pour être franc, je dirai que le second m’intéresse plus que le premier. J’ai vraiment hâte de voir qui de Red Steel ou de Call of Duty 3 profite au mieux des capacités de la nouvelle console de Nintendo.

Le stand Sega ne payait pas de mine mais était probablement un des plus intéressants du salon puisqu’il proposait de s’essayer à la Playstation 3 et à la Wii relativement rapidement. Virtua Fighter 5, est d’ailleurs le jeu Playstation 3 qui m’a le plus bluffé. Avec des graphismes magnifiques et des personnages bougeant avec une fluidité impressionnante, VF5 sera incontestablement un hit. Il faut simplement espérer que le gameplay soit plus accessible aux novices des jeux de baston. Virtua Tennis 3, lui aussi sur Playstation 3, est également beau. Reste simplement à voir si la jouabilité suit le reste. Je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer, je me demande donc si les fonctionnalités de la nouvelle manette de Sony sont pour ce jeu utilisées à bon escient.
Sonic and the Secret Rings est un jeu qui m’a surpris, et ce pour plusieurs raisons. La première est qu’il est plus beau que ce que j’avais imaginé. La seconde est qu’il est jouable. Sonic a souffert du passage à la 3D et il semblerait que cet opus destiné à la Wii fasse enfin justice à la mascotte de Sega. Maintenant il reste à confirmer cette première impression dans en jouant plus longtemps. Mais reste que ce nouveau Sonic m’a fait une bonne impression.

Passons maintenant au stand Nintendo. Etant donné que les sessions consacrées au test de la Wii étaient relativement courtes, je n’ai pas pu essayer autant de jeu que j’aurais aimé le faire. Toutefois, j’ai pu me faire une petite idée.
J’ai adoré Wario Ware sur DS et j’ai déjà craqué sur la version Wii. La Wiimote est parfaitement utilisée et répond au doigt et à l’œil. On retrouve l’humour loufoque des précédents épisodes ainsi que les références aux autres titres made in Nintendo. Je ne vous raconte pas la fierté que j’ai ressenti lorsque j’ai du simuler l’utilisation d’un hula hop avec la Wiimote contre mes hanches… Ce jeu va faire fureur lors des soirées entre amis.
Excite Truck a l’air lui aussi d’être un jeu bien sympathique. Il est fun, accessible et ma foi pas trop laid. Par contre, je ne suis pas certain que ce soit un jeu à acheter, la location semble plus logique. En effet, j’ai peur que le jeu devienne rapidement répétitif et lassant. Il faudra maintenant attendre la sortie définitive pour être fixé.
C’est tout en ce qui concerne Nintendo. Mais n’ayez crainte, je vous en dirai bientôt plus sur la Wii. J’ai récemment pu passer une heure et demi en tête à tête avec la belle (oui bon d’accord, il y avait un représentant de Nintendo Europe aussi) et je compte bien vous dire ce que je pense d’elle.

Voilà, c’est terminé pour cette année. Bien entendu je n’ai parlé ici que des principaux titres que j’ai pu voir ou essayer lors du Micromania Game Show. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser en commentaire, j’y répondrai sans faute. Longue vie au Micromania Game Show !

Tuesday, October 24, 2006

Festival du Jeu Vidéo

Jusqu’à présent, les Américains avaient l’E3. Les Japonais ont le Tokyo Game Show. Les Allemands ont la Games Convention et les Chinois ont le China Joy. Nous autres pauvres Français devons nous contenter des modestes Micromania Game Show et Festival du Jeu Vidéo. Avant de me rendre au premier la semaine prochaine, j’ai visité le second. Impressions.


Arrivé aux alentours du Parc des Expositions de Montreuil, ma surprise fut grande de voir le nombre de personnes faisant la queue pour assister au FJV. La file s’est allongée tout au long de l’après-midi pour finalement se dérouler sur deux rues. C’est dans ce genre de situations que la réservation de places prend toute son ampleur. Une fois dans l’enceinte du bâtiment, un premier constat s’impose : il fait très chaud (agoraphobes s’abstenir). Note aux propriétaires des lieux : penser à faire poser la climatisation…

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en terme d’envergure, ce n’est pas la Japan Expo. Les stands sont petits et collés les uns aux autres (au même titre que les visiteurs). Autre constat, les jeux PC étaient largement majoritaires. Ne connaissant pas grand-chose dans ce domaine, j’étais un peu largué. Heureusement que mon cher ami Denis, gamer jouant presque exclusivement sur PC, était là pour m’expliquer le pourquoi du comment. Je dirai simplement que j’ai été surpris par la qualité graphique de certains jeux PC.

Les jeux console étaient presque exclusivement représentés par la Xbox 360 (grâce au grand stand Microsoft et au stand plus modeste mais non moins populaire de THQ). Nintendo était curieusement absent du salon. Sony faisait timidement acte de présence au travers de quelques bornes Playstation 2 présentes sur des stands d’éditeurs tiers. La DS, la PSP, la Wii ainsi que la Playstation 3 étaient donc aux abonnés absents.

En toute franchise, je n’ai pas eu le temps de tout voir (trop de monde tue le monde). Voici tout de même mes impressions sur les quelques jeux sur consoles qui ont attiré mon regard.

Kingdom Hearts 2 (Playstation 2) reste dans la lignée du premier épisode. Les lecteurs réguliers de cette page savent que j’avais bien accroché avec le premier volet du crossover Disney-Square Enix. Les fans de l’univers de Disney ne peuvent qu’accrocher à ce jeu (même les réfractaires aux Final Fantasy dont je fais partie).

Smackdown vs Raw 2007 (Xbox 360) est un jeu de catch extrêmement prometteur. Les graphismes sont beaux et détaillés, on voit une réelle évolution par rapport au dernier Smackdown sur Playstation 2. J’ai par ailleurs téléchargé la démo du jeu sur le Xbox Live et j’ai été surpris par la complexité du gameplay. Beaucoup de facteurs sont à prendre en compte pour remporter un match. Un gameplay si technique n’a pas été vu dans un jeu de catch depuis les derniers Fire Pro Wrestling.

Scarface (PS2) est, comme tout le monde s’y attendait, un GTA-like. Vu le film dont il est tiré, il n’est pas possible de douter de la qualité scénaristique du jeu. Il s’agit par ailleurs d’un jeu de bonne facture disposant d’une vaste aire de jeu. Malheureusement, je n’ai pas été vraiment impressionné par les graphismes du jeu. Saints Row a sans aucun doute joué un rôle sur mes exigences en matière de qualités graphiques pour les jeux du genre.

C’est à peu près tout en ce qui concerne les jeux consoles. Je tenais à noter également que j’ai beaucoup apprécié le stand retrogaming qui était vraiment bien fourni et présenté. Pouvoir s’essayer à tant de machines qui ont fait l’histoire du jeu vidéo est toujours très agréable. La jeune génération de joueurs ne sait pas ce qu’elle a raté.

Pour terminer je dirai que le Festival du Jeu Vidéo était sympathique bien que pas assez vaste et représentatif du marché actuel des jeux vidéo. Mais à la vue du succès qu’il a remporté, on ne peut que penser que l’expérience se reproduira. Il faut alors espérer que plus de constructeurs et d’éditeurs pour consoles feront le déplacement. Maintenant, place à la vidéo:



Monday, September 11, 2006

Sega transforme les journalistes en Yakuza plus vrais que nature

Etre journaliste, ça n’est pas toujours du gâteau. Il faut être opérationnel tous les jours et être réactif vis-à-vis de l’information même quand l’inspiration ne suit pas. Mais le constat n’est pas globalement sombre non plus. En plus du caractère gratifiant (du point de vue intellectuel) du métier, il arrive également d’avoir en main des choses qui ne sont pas destinées au grand public. Ce fut le cas la semaine dernière.

Comme je l’ai déjà écrit ici, je suis étudiant en journalisme, et stagiaire jusqu’à la fin du mois de septembre. Vendredi dernier (le 8 septembre), alors que ma journée de travail se déroulait de la façon la plus normale possible, ma patronne me transmet un paquet m’étant destiné. A l’intérieur de ce paquet, j’ai trouvé ceci :
Cette petite mallette n’a pas manqué de provoquer la curiosité de mes collègues qui spéculaient sur son contenu («une bombe, de l’anthrax…»). Personnellement, je m’attendais à recevoir un jeu (Yakuza donc), mais c’est tout ce qui allait avec qui m’a surpris. Voici maintenant ce que j’ai trouvé à l’intérieur de la mallette:

Malheureusement, et comme vous devez vous en douter, il ne s’agit pas de vrais billets. Là où on voit que les concepteurs de ce pack avaient le souci du détail, c’est qu’il n’y avait pas qu’un seul billet sur chaque liasse mais dix. Sous la fausse monnaie, se trouvait une magnifique plaquette avec des informations sur le jeu ainsi qu’un CD contenant des artworks et des screenshots du jeu. Un dossier de presse en somme.

Sous la plaquette attendait sagement le jeu Yakuza, auquel était collé un faux tatouage identique à celui que les personnes de chez Sega distribuaient lors de la Japan Expo. Afin de vous faire une meilleure idée du contenu de la valisette (qui je présume va devenir ultra collector), j’ai fait une petite vidéo :

Je vous parlais plus haut de la Japan Expo. Et bien justement, j’ai trouvé que la version commerciale du jeu est bien moins lente que celle qui y était présentée et que j’avais pu essayer. Cela est probablement du à la présence d’un mode 60 HZ. Le jeu est désormais plus fluide. Les petits temps de chargement à chaque coin de rue sont par contre un peu crispants.


Graphiquement, le jeu tient bien la route mais n’est pas parfait non plus. Le nombre de personnages affichés en même temps à l’écran est effectivement impressionnant pour une Playstation 2, mais certains d’entre eux ont un design un peu grossier. Mais rien de très méchant tout de même. Le jeu est agréable à regarder avec ses ruelles pleines de néons et de vie. Personnellement, je suis fan du genre d’atmosphère qui se dégage du jeu. Pensez à Lost in Translation en un peu plus, que dis-je, en beaucoup plus violent.

La jouabilité est assez intuitive et simple à maîtrise, aussi bien dans les scènes de combat que dans les déplacements traditionnels. Les enchaînements sont nombreux et les coups violents. La variété des armes dont le joueur dispose est très agréable elle aussi. On regrettera par contre de ne pas pouvoir dirige
r la caméra avec le second joystick de la manette, cela aurait été bien pratique. En effet, le choix de certains angles de vue est loin d’être évident.

En plus des lieux où vous devez absolument vous rendre afin de faire progresser l’histoire, il est possible de se rendre dans divers magasins ou salles de jeu. Si l’on souhaite comparer Yakuza à Shenmue, on peut dire qu’à ce niveau, les jeux sont similaires. Toutefois, dans Shenmue, acheter de la nourriture ne servait qu’à participer à un jeu de chance pour gagner des lots. Dans Yakuza, acheter des repas permet de regagner de l’énergie, ce qui donne une excellente raison de flâner et de faire du shopping. Par contre, Shenmue donnait une plus grande impression de liberté, vous pouviez aller réellement partout. Ce n’est pas le cas dans Yakuza. D’ailleurs, vous ne pouvez pas vous adresser à n’importe qui non plus. Mais vu le nombre de personnages présents dans la rue à n’importe quel moment, c’est un peu compréhensible.

Comme on pouvait s’y attendre, le scénario de Yakuza est captivant et digne d’un film. Les dialogues et le jeu des acteurs étaient eux aussi convaincants. Le tout m’a d’ailleurs un peu fait penser à un film de Tarantino. J’étais un peu réticent à écouter les dialogues du jeu car j’avais lu des commentaires négatifs à leur sujet sur internet. Mais ceux-ci sont tout à fait honnêtes, on peut même dire bons. Pour entendre un mauvais doublage de jeu, il faut jouer au premier Resident Evil, pas à Yakuza. Il est pourtant dommage de n’avoir droit à des dialogues parlés que lors des cinématiques. Vous devrez lors des phases de jeu vous contenter de sous-titres (quelques mots par ci par là mis à part).

Pour terminer, je dirai que Yakuza est un bon jeu qui fourmille de bonnes idées mais qui n’a pas été poussé jusqu’au bout de capacités. Il laisse tout de même présager de bonnes choses pour la suite des aventures de Kazuma, qui devrait sortir avant la fin de l’année au Japon. En attendant, Yakuza premier du nom sera disponible le 15 septembre prochain, uniquement sur Playstation 2.

Sunday, August 13, 2006

Gamer Update

Depuis ma dernière mise à jour réelle, il s’est passé pas mal de choses dans l’univers des jeux vidéo. Et pour ma part, j’ai eu l’occasion de m’essayer à un certain nombre de jeux. Il y a donc de quoi faire. Au programme : Xbox 360, DS Lite et PC (oui, vous avez bien lu). C’est parti.

La Xbox 360 passe la seconde

Il y a du mouvement sous le capot de la boîte de chez Microsoft. À partir du mois prochain, les sorties de gros titres vont s’enchaîner à un rythme assez soutenu. Parmi les jeux attendus, on se doit de citer Ninety Nine Nights, Saints Row et Dead Rising. J’ai eu l’occasion de m’essayer à ces trois jeux par l’intermédiaire du téléchargement de démos sur le Xbox Live (je ne dirai jamais assez de bien de ce service). Pour ce qui est de Dead Rising, mes impressions demeurent les mêmes que lorsque j’avais essayé le jeu durant la Japan Expo. La seule chose qui m’a surprise est le niveau d’interaction avec l’environnement. Allumer la plaque chauffante pour ensuite y poser une poile destinée à finir sur le visage de zombies, fallait y penser. Le nombre de zombies présents à l’écran en même temps sans ralentissement est également très impressionnant. Bien que le jeu ne soit pas censé être aussi angoissant qu’un Resident Evil, se trouver en plein milieu d’une vingtaine de zombies peut s’avérer un peu effrayant (surtout si votre seule arme est un pistolet à eau). Si je dois faire un reproche au jeu, c’est le manque de mode coopération. Avec un ou plusieurs amis au milieu du centre commercial infesté de zombies, le jeu gagnerait en durée de vie.

Ninety Nine Nights a un gameplay similaire celui de la série des Dynasty Warriors. Ne vous attendez donc pas à un jeu où la stratégie joue un rôle essentiel. Le but est d’anéantir les troupes adverses. Tout simplement. Les graphismes des personnages sont très réussis, et les attaques spéciales sont habillées de magnifiques effets de lumière. Je trouve par contre que les décors sont un peu vides. Mais en toute franchise, je n’ai joué qu’à la démo donc je ne peux pas vraiment juger de la qualité graphique de tous les décors du jeu. Comme pour Dead Rising, le nombre d’ennemis affiché simultanément est conséquent. Malheureusement, le tout devient vite brouillon et il peut être parfois difficile de se repérer (surtout que le joueur doit diriger lui-même la caméra). De plus, de légers ralentissements peuvent avoir lieu, mais ceux-ci demeurent peu nombreux. NNN est un jeu bien bourrin mais fun. J’attendrai donc la version définitive avant de me prononcer catégoriquement.

En ce qui concerne Saints Row, les fans de GTA ne seront absolument pas déboussolés. Cela ressemble tellement à la série de Rockstar Games, on pourrait presque croire qu’il s’agit du nouvel épisode. Je ne m’étendrai donc pas sur l’histoire du jeu, il s’agit une fois de plus de guerre de gangs. Bien entendu, XBox 360 oblige, le jeu n’a graphiquement rien à voir avec les précédents jeux GTA. Les décors sont immenses et les modèles de personnage sont eux aussi gros. La jouabilité est très intuitive, la prise en main est donc quasiment immédiate. Les mouvements des personnages sont eux aussi réalistes (en particulier lors de combats à mains nues ou lors de collisions), cela m’a un peu fait penser à Condemned, lui aussi sur Xbox 360. Les phases de conduite sont un peu particulières, on a l’impression que les véhicules glissent sur le sol. Je me dois aussi de noter que la démo souffre de pas mal de bugs. Il a fallu que je recommence trois fois la démo avant de pouvoir aller jusqu’au bout. La première fois, il n’y avait pas de vendeur dans la boutique d’armes. Lors de ma deuxième tentative, mon personnage est resté coincé sur le siège passager d’une voiture alors qu’un membre d’un gang rival me tirait dessus à bout portant. J’ose espérer que ces petits soucis auront été rectifiés d’ici à la commercialisation du jeu.

Tout le monde aime la DS Lite

Rien que dans mon entourage proche, trois personnes se sont achetées la DS Lite alor
s qu’elles ne sont habituellement pas joueuses sur consoles (ou joueuses du tout). L’incontestable succès de la DS me fait un peu penser à l’époque où la NES dominait le marché des consoles. Cela est assez incroyable quand je pense que la première fois que j’ai entendu parler de la DS, j’étais assez sceptique (en plus je la trouvais moche). Dernièrement, j’ai eu New Super Mario Bros et Animal Crossing entre les mains. Je vais sans plus attendre vous livrer mes impressions sur ces deux jeux.

New Super Mario Bros est un jeu qui m’a beaucoup plus mais qui m’a tout de même un peu laissé sur ma faim. En fait, je vais commencer par les deux seuls points négatifs que j’ai trouvés au jeu. Le premier (et le moins important des deux) concerne les musiques. Je ne suis pas certain que le problème vienne de la répétitivité des thèmes musicaux ou alors du fait que ceux-ci ne soient pas aussi «mythiques» que leurs prédécesseurs. De tête, je peux entonner plusieurs chansons d’anciens jeux Mario, ce n’est pas le cas de celles de cet épisode.
Le second point négatif vient de la durée de vie du jeu. Même si trouver toutes les pièces et débloquer les deux niveaux cachés allonge un peu la durée de vie, je trouve le tout un peu léger. Sans parler des mini-jeux déjà vus dans Mario 64 DS…
Passons aux points positifs. Étant quelqu’un qui peut finir le premier Super Mario Bros en environ
quinze minutes (je ne sais pas si je dois vraiment en être fier…), j’ai beaucoup apprécié le fait de retrouver les sensations de jeu des vieux Mario dans une nouvelle aventure. Les frustrations dues à un saut se terminant à répétition dans le même trou sont de retour et cela fait plaisir (et encore avec l’appui sur les murs, il est désormais plus difficile de rater son saut). Les innovations permises grâce à la puissance de la DS (les différents sauts, les maxi et mini champis) mélangées aux éléments classiques des jeux de plateforme Mario (la fleur de feu par exemple) en font un jeu très sympathique, rétro mais pas trop. Niveau jouabilité, rien à dire, c’est du 100% Nintendo. Le petit plombier répond, quoi qu’on en dise, au doigt et à l’œil. Autre point positif, on peut faire le mode histoire en dirigeant Luigi. Ce n’est pas grand chose mais ça fait plaisir.
Concernant le mode multijoueurs, je n’ai pu m’essayer qu’au mode n’utilisant qu’une seule cartouche mais rien que celui-là est très amusant. Un joueur dirige Mario, l’autre Luigi dans une folle course aux étoiles se déroulant sur des petits niveaux. Le premier joueur qui obtient cinq étoiles gagne le round et pour arriver à ce but, tous les coups sont permis. Je peux vous dire que les vannes fusent et que les retournements de situation sont nombreux. En gros, je ne peux que vous conseiller New Super Mario Bros, un jeu de plateforme comme on en fait plus (ou comme on en faisait plus… enfin j’me comprends).


Animal Crossing est un jeu complètement différent. Je pense que je ne suis pas trop présomptueux quand je dis que vous devez tous en avoir déjà entendu parler. Sinon voici vite fait ce qui se passe : vous dirigez un pe
rsonnage qui vient d’emménager dans un village peuplé d’animaux de toutes sortes aux caractères différents (certains sont très gentils, d’autre vraiment désagréables). Afin de faire agrandir et décorer votre maison, vous devez gagner de l’argent (des clochettes) et pour gagner des clochettes, vous devez pêcher, chasser des insectes, secouer des arbres (si si je vous jure)… Bien entendu il ne s’agit là que d’une petite partie des tâches que vous devez accomplir dans le jeu. Autre particularité, le jeu se déroule en temps réel, votre village continue d’évoluer même quand votre console est éteinte. Certains de vos voisins déménagent, d’autres emménagent, le magasin du village fait des travaux… Selon moi, l’aspect le plus fun de ce jeu réside dans la connexion de plusieurs DS entre-elles. Vous pouvez aller visiter le village de vos amis et vice-versa. Et si vous êtes un peu vicieux, vous avez la possibilité d’aller couper des arbres en douce dans le village de vos amis… Le plus dingue, c’est que certains personnages dirigés par l’ordinateur déménagent de la ville d’un joueur pour aller s’installer dans celle d’un autre joueur alors que les DS concernées ne sont même pas en marche. Vous n’êtes également pas à l’abri de mauvaises surprises. Un des personnages de mon village que j’aimais bien a décidé de déménager le seul jour de la semaine où je n’ai pas allumé ma DS… C’est sympa de prévenir les amis…
Il ne faut également pas oublier la dimension éducative du jeu. En effet, vous pouvez attraper différentes espèces de poissons, d’insectes, ainsi que des fossiles à propos desquels le personnage du musée se fera un plaisir de vous parler en détail. De plus, le bestiaire évolue en fonction des saisons, ce qui donne une durée de vie relativement longue.
Animal Crossing a une autre particularité, il fait jouer les filles. Ma copine, qui est loin d’être une «gameuse» est tombée sous le charme du jeu et s’est procurée la DS Lite juste pour pouvoir y jouer quand elle le désire. Ma sœur y joue également, mais son cas est différent puisqu’elle a toujours aimé jouer sur consoles portables. Et si vous avez de la chance, vous et vos amis n’aurez pas les mêmes personn
ages dans votre village. Par exemple, dans mon entourage direct, il y a quatre cartouches d’Animal Crossing (la mienne y compris) et nous avons tous des habitants différents. Cela fait indéniablement augmenter l’intérêt des visites dans les villages «étrangers». Bien que le tout ne soit pas graphiquement époustouflant (ce n’est pas le but), il s’agit d’un petit jeu bien sympathique.

Joue sur PC, mais pas trop

Je vous ai dit en intro que j’allais vous parler de jeux PC. Comme vous devez probablement vous en douter, je ne parlerai pas ici de FPS mais de licences que j’apprécie particulièrement et qui tournent désormais exclusivement (qui rime avec malheureusement) sur PC.

Les Chevaliers de Baphomet 4 (dont le titre officiel est : Les Chevaliers de Baphomet, Les Gardiens du Temple de Salomon) est prévu pour le mois prochain. Revolution Software a apparemment écouté les complaintes des joueurs après la sortie du troisième volet. Il semblerait en effet que la compagnie ait trouvé un compromis entre les «innovations» graphiques du dernier épisode et le gameplay des deux premiers jeux de la série. BS4 sera donc un point & click en 3D. Comme je n’avais pas particulièrement détesté BS3, j’ai hâte de voir ce que va donner la suite des aventures de George Stobbart (doublé une nouvelle fois dans la version française par l’excellent Emmanuel Curtil). Les fans de la série seront fixés à partir du 15 septembre prochain.

Shenmue Online a été présenté lors de l’expo China Joy, qui est une sorte d’E3 (paix à son âme) sauce aigre douce. Mis à part des graphismes ayant subi un petit lifting (encore heureux), peu de nouvelles informations ont filtré sur le jeu. Il est toujours question d’un MMORPG se déroulant en Chine (et pour le moment uniquement prévu pour le marché chinois). La présentation a toutefois provoqué une grosse polémique dans la communauté des fans de Shenmue car la vidéo (que je n’ai pas regardé pour ne pas me gâcher la surprise) dévoilait des événements sensés se dérouler dans l’hypothétique Shenmue 3. On redoute désormais que la saga trouve sa conclusion durant la quête solo de Shenmue Online alors que ce dernier devait être un jeu se déroulant en parallèle à l’histoire principale. Il est vrai qu’il serait regrettable (et risible) de terrasser Lan Di, et ainsi venger la mort du père de Ryo, en dirigeant une petite fille de 8ans (un des types de personnages que vous pourrez diriger dans SO)… Je laisse pour l’instant à Sega le bénéfice du doute, mais je crains vraiment le pire. Quoi qu’il en soit, je serai de ceux qui joueront à Shenmue Online, si par bonheur il est traduit en Anglais. Et, histoire de patienter, Yakuza sort le mois prochain aussi.

Comme vous pouvez le voir, la fin d’année va donc être très chargée. Sans compter l’arrivée imminente de la Wii et de la Playstation 3. J’espère que vous avez commencé à épargner car nos portefeuilles risquent d’en prendre un certain coup. Cet article touche à sa fin, mais si vous avez encore envie de lire, je vous invite à aller lire ces tests d’accessoires pour consoles de jeu, que j’ai été amené à écrire dans le cadre de mon stage (d’autres articles en rapport avec les jeux vidéo devraient arriver rapidement) :
Valisette pour PSP : http://www.chictype.fr/2006/08/mettez_votre_ps.html
Sacoche pour DS Lite (pour filles) : http://www.girlygadget.fr/2006/08/protgez_votre_d.html

Le test du Home Theater pour PSP devrait être publié sur www.chictype.fr d’ici quelques jours, n’hésitez pas à aller le lire. N’hésitez également pas à laisser des commentaires aussi bien ici que sur les sites sur lesquels je travaille, cela fait toujours plaisir.

Sunday, July 30, 2006

Quoi de neuf ?

Si vous faites partie des visiteurs réguliers de ce blog, vous devez probablement vous demander pourquoi les mises à jour sont rares depuis quelques semaines. Et bien je m’en vais vous expliquer.

Comme vous le savez, je suis étudiant en journalisme. Afin de valider mon année, je suis dans l’obligation de faire un stage. Bien qu’il fût pour moi très laborieux de trouver un stage, j’ai fini par réussir. Aujourd’hui je passe donc mes journées derrière un bureau à écrire des petits articles sur un Macintosh (c’est beaucoup plus sympa à utiliser que ce que je croyais). Bon, comme j’en vois déjà se demander «mais pourquoi il nous raconte sa vie lui ?», je vous explique. Je travaille pour l’Agence Bonnie & Clyde qui est une agence de communication parisienne. En parallèle à son activité d’agence de communication (dans laquelle je n’interviens pas ou peu), l’agence a créé une dizaine de webzines. J’écris pour quatre de ces webzines.

Je ne vais pas vous faire tout un topo sur ces quatre sites mais je vous parlerai d’un d’entre eux plus particulièrement. Répondant au doux nom de Chic Type (
http://www.chictype.fr), il s’adresse aux hommes en particulier et traite de mode, de culture, de hi-tech… En plus d’écrire sur ces sujets, j’ai ajouté ma petite touche de gamer avec des posts sur les jeux vidéo et leurs accessoires. Et cela ne fait que commencer puisque je travaille actuellement dans le but de pouvoir proposer à la lecture des articles plus longs, qui viendraient en complément de ce que vous pouvez trouver ici. Je ne peux pas en dire beaucoup plus pour le moment histoire de ne pas faire capoter mon projet, mais je vous conseille de surveiller régulièrement ces deux espaces afin de voir s’il y a du nouveau.
En ce qui concerne AAA, je ne l’abandonne (surtout) pas et j’ai déjà commencé à travailler sur quelques nouveaux articles que j’espère pouvoir mettre en ligne bientôt. De toute façon, avec tout ce qui doit sortir durant la seconde moitié de l’année 2006, il y aura de quoi faire.

Saturday, July 15, 2006

La Japan Expo, c’est aussi des jeux

Le week-end dernier, et pour la septième fois, a eu lieu à Paris la Japan Expo. Haut lieu de pèlerinage des fans de culture populaire japonaise (je pense que je ne vous apprends rien), la Japan Expo est également utilisée par les développeurs de jeux vidéo pour jauger la réaction du grand public face à ses nouveautés à paraître. Penchons nous sur ce que le cru 2006 nous a apporté.

Je tiens en premier lieu à vous dire que je ne parlerai pas de mangas ou de cosplay ici. Ce n’est pas par dédain mais simplement car je risquerais de raconter des bêtises. Puisqu’AAA est un blog sur les jeux vidéo, je ne vous parlerai que de cet aspect de l’expo. Si néanmoins vous souhaitez voir ce qui se faisait niveau cosplay à la Japan Expo, je vous invite à regarder le petit slideshow réalisé par mon camarade Denis en cliquant ici. Je tiens aussi à préciser que cet article n’est en aucun lieu une liste exhaustive des jeux auxquels on pouvait avoir accès durant la Japan Expo. N’étant sur place qu’une journée, et vu l’affluence, il me fut tout simplement impossible de m’arrêter à toutes les bornes.

Atari s’est déplacé les bras chargés d’adaptations de mangas comme on pouvait s’y attendre. J’ai réussi à me faufiler jusqu’à une borne de Super Dragon Ball Z (sur PS2) et je dois dire que je ne suis plus aussi enthousiaste que je l’étais avant d’essayer le jeu. Ma déception, bien que très légère, se situe au niveau des graphismes. Je les ai trouvés un peu moins fins que ce que j’avais imaginé (et pourtant j’aime beaucoup que le jeu soit plus inspiré du manga que de l’anime). Niveau jouabilité, les habitués des Budokai (dont je fais partie) seront sans aucun doute déstabilisés. Mais cela ne veut absolument pas dire que la jouabilité est mauvaise, elle est simplement plus technique. Elle m’a fait penser à un mélange entre Street Fighter et Dead or Alive. Cependant, avant de me prononcer catégoriquement sur le jeu, il faudrait que je l’essaye plus longuement.

Sparking Neo était également jouable, mais je n’ai pas eu l’occasion de prendre la manette en main. Tout ce que je peux dire c’est que mis à part les nouveaux personnages et les transformations «in-game», il n’y a rien de révolutionnaire. Mais cette réflexion se base simplement sur la version Playstation 2. La version Wii devrait être plus exotique au niveau du gameplay et il me tarde de pouvoir l’essayer.

Naruto Ultimate Ninja (PS2) était également jouable, mais comme je connaissais déjà le jeu, je ne m’y suis pas arrêté. Je peux toutefois vous dire qu’il s’agit d’un jeu de combat tout à fait sympathique que les fans devraient aimer.

Chez Capcom, ça marche à la tête du client

Le stand Capcom était un des stands qu’il me tardait le plus de visiter pour la simple et bonne raison que Dead Rising (Xbox 360) était jouable. Lost Planet (Xbox 360) était également présenté aux joueurs, mais la démo est disponible sur le Xbox Live depuis déjà plusieurs mois donc rien de nouveau à ce niveau-là. Lost Planet reste toutefois un jeu d’action très prometteurs doté des graphismes plutôt réussis (je pense particulièrement aux passages où le personnage marche dans la neige).

Revenons à Dead Rising. Après avoir attendu au moins vingt minutes que la personne devant moi lâche la manette (c’est la démo qui s’est arrêtée car il avait joué trop longtemps) j’ai pu prendre le jeu en main. Au bout de deux minutes, un mec de chez Capcom dit à tous les joueurs de la rangée de ne pas jouer plus de 15 minutes pour que tout le monde puisse essayer. Sur ce point, pas de problème, puisque j’avais trouvé l’attitude du gars me précédant assez mal élevée. Donc je continue de jouer quand cinq minutes plus tard le même employé de chez Capcom me dit (au loin): «Le monsieur avec le t-shirt jaune (moi, donc je me tourne vers lui), ça fait 15 minutes que vous jouez vous pourriez laisser jouer les autres (ce qui était complètement faux) ?» À ce moment je lui ai expliqué ma situation réelle (j’ai coupé les cinématiques pour pouvoir aller plus loin dans le jeu sans connaître l’histoire) et il m’a regardé avec un air d’imbécile heureux indescriptible. Je suis donc parti avant de faire quelque chose que j’aurais pu regretter. J’arrête de faire mon Caliméro, mais je peux vous dire que ce genre de personnage fera moins le malin quand j’aurai ma carte de presse.

Pour parler de Dead Rising lui-même, j’ai adoré (et à entendre les autres joueurs autour des différentes bornes, je ne suis pas le seul). Les graphismes sont très réussis et le gameplay est accrocheur (les personnages sont vus de loin mais lors de zoom, les graphismes sont encore plus beaux). J’ai particulièrement aimé le côté burlesque associé à un jeu dont le thème ne devrait pas faire rire. La jouabilité est assez intuitive, Dead Rising est un très bon défouloir. J’ai également apprécié le fait de ne pas être le seul humain parmi les zombies. Il est possible d’aider les autres survivants et inversement. Vivement septembre.

Sega, toujours plus fort que toi (et que moi)

Niveau jeux vidéo, le stand le plus impressionnant était clairement celui de Sega. Avec son écran géant et ses nombreuses bornes, il était impossible de passer à côté. Le jeu que j’avais le plus d’impatience de tester était Yakuza (PS2). Comme vous l’avez probablement compris à force de lire mes articles, je suis un grand fan de Shenmue. Je comptais donc sur Yakuza pour combler ce vide. Ma première observation est que le jeu est très, mais alors vraiment très, lent. Le personnage court au ralenti et j’ai trouvé cela relativement désagréable. La version à laquelle j’ai joué n’était peut-être pas définitive donc je ne donnerai pas d’avis fermé à ce niveau (bien qu’il fût indiqué sur la borne que le jeu en était à 100% du développement). J’ai également trouvé le jeu un peu brouillon et que les graphismes manquaient un peu de finesse. J’attends tout de même d’avoir le jeu à ma disposition avant de me faire une idée précise. Je peux toutefois dire que le plaisir de se balader librement dans des décors japonais et de parler aux passants reste entier. Ah… Shenmue 3…

La Xbox 360 était également bien représentée sur le stand Sega. Je n’ai malheureusement pas eu la possibilité d’essayer Sonic the Hedgehog, mais je peux vous dire qu’il était très beau et assez étourdissant. Sonic, fidèle à lui-même, saute et court partout et c’est à vous de le suivre… Virtua Tennis 3 devrait pour sa part faire honneur à l’excellente série de jeux de tennis initiée sur la Dreamcast. Top Spin 2 a du mouron à se faire.


Nintendo veut qu’on la touche

La DS avait les pleins pouvoirs sur le stand de Nintendo. D’ailleurs, il s’agissait de la seule console du Big N à proposer des versions jouables. La Game Cube brillait par son absence. La Wii pour sa part n’était présente que par le biais de vidéos. La demande aurait de toute façon trop forte pour permettre à tout le monde de l’essayer.

Outre les différents jeux de puzzle ou les casse-briques, certes adaptés à l’écran tactile de la DS mais très basiques, Nintendo avaient de nombreux gros jeux à présenter sur DS. Le mode multijoueurs de Zelda The Phantom Hourglass était d’ailleurs mis à l’honneur avec deux bornes reliées entre-elles par le Wifi, où deux visiteurs s’affrontaient dans une sorte de jeu de chat et à la souris. Un joueur dirige Link qui doit apporter des diamants à des endroits particuliers pendant l’autre joueur dirige des chevaliers qui doivent toucher Link avec leur épée. Très sympathique, ce petit mode vient en complément d’un jeu qui a l’air lui aussi très prometteur.

Le nouveau Pokémon quant à lui n’avait pas l’air particulièrement novateur, les fans ne se retrouveront donc pas en territoire inconnu. Mario Hoops 3 vs 3 dispose lui aussi d’un fort coefficient sympathie. En complément de graphismes de bonnes factures et d’un gameplay made in Nintendo, il semblerait que des mini-jeux mettant à profit l’écran tactile soient de la partie. J’ai par exemple vu un joueur utiliser le stylet afin que Mario tire un lancer franc.

Puisqu’une image vaut plus que 1 000 mots, je vous laisse sur un petit montage fait à partir ce que j’ai filmé durant ma journée à la Japan Expo. Japan Expo, je te dis sayonara et à l’année prochaine.



PS: Merci à Denis pour les photos présentes sur cet article. Prière de ne pas lui piquer pour les utiliser sur d'autres sites.

Tuesday, June 27, 2006

Lite et intense

Les régimes afin d’être beaux pour l’été ne sont plus l’apanage des personnes. Les consoles sont également touchées par le phénomène. La DS de Nintendo en a fait les frais pour le plus grand plaisir des joueurs. Disponible depuis le 23 juin, la DS Lite risque d’en faire craquer plus d’un. Pas étonnant vu les changements effectués.

Depuis que j’ai entendu parler de la DS Lite il y a quelques mois, en faire l’acquisition me trottait dans la tête. C’est désormais chose faite, au plus grand regret de mon portefeuille... Disponible soit en blanc soit en noir (les gens de chez Apple doivent être si fiers), il me fallait faire un choix. Et histoire de bien faire les choses, j’ai décidé de baptiser la console avec un nouveau jeu. New Super Mario Bros. n’étant pas encore disponible au moment de mon achat, voici le résultat de mon intense réflexion:


Une DS Lite blanche accompagnée du (prenez votre respiration): Programme d’entraînement cérébral du Dr Kawashima: Quel âge a votre cerveau ? (c’est bon, vous pouvez souffler). Mais oublions le jeu et concentrons-nous sur la machine. Niveau packaging, c’est le minimum syndical. Outre la console, son stylet et sa cartouche GBA factice (pour éviter que le second port ne prenne la poussière), son chargeur et sa notice d’utilisation, la console n’est livrée qu’avec un stylet supplémentaire. A moins d’un défaut dans mon pack, la DS Lite n’est pas livrée avec une sangle comme son aînée. Cette dernière était pourtant très pratique dans le cadre de certains jeux (Mario 64 DS par exemple). Je vais me renseigner à ce propos et vous tiendrai au courant.

Une fois la console sortie de son emballage, la différence entre les deux modèles de DS saute réellement aux yeux. Fini le look «plastoc», la DS Lite vise clairement la même catégorie de consommateurs que la PSP ou le iPod. On passe donc d’une coque en plastique gris souris (je parle bien entendu de la DS de base) à un blanc vernis du plus bel effet. Le seul inconvénient du à ce changement de coloris est que les doigts laissent désormais des traces avec beaucoup plus d’aisance.

En ce qui concerne la taille, il n’y a une fois de plus pas photo si l’on compare l’ancienne et la nouvelle DS. Moins large, moins longue et moins épaisse, il est désormais plus aisé de la glisser dans sa poche et de la garder sur soi sans avoir l’air d’un idiot (la première DS combinée à un jean = fatal error). Niveau prise en main, que du bon une fois de plus. Le positionnement des touches a été revu et corrigé et le résultat est beaucoup plus intuitif. Les touches «start» et «select» sont désormais placées sous les touches principales, alors que le bouton de mise sous tension de la console a été transformé en bouton coulissant et déplacé sur la tranche droite de la petite portable. Le micro est quant à lui au milieu de la console, entre les deux écrans, ce qui permet de l’utiliser tout en gardant les yeux sur les deux écrans. Le stylet a également subi des modifications. Il est désormais plus épais, ce qui favorise sa maniabilité. Les grandes mains apprécieront. Niveau luminosité, c’est à vous de voir ce qui vous convient le mieux puisqu’il existe désormais quatre niveaux de luminosité différents. Rejouer à l’ancienne DS après avoir essayé sa petite sœur est vraiment difficile tant le fossé entre les deux est grand. Sans trop s’avancer, on peut même dire que la qualité de l’écran est désormais comparable à celle proposée par une Playstation Portable. En parlant de cette dernière, voici une petite comparaison par l’image de la taille des deux consoles:

La DS Lite est donc moins longue que la PSP. Pliée, elle est également moins haute. Ce qui la rend plus «portable» que sa concurrente de chez Sony. Mais il est toujours difficile de comparer deux machines qui n’ont que le fait d’être portables comme similitude.

Malgré cet engouement populaire, chez Nintendo on ne semble pas prêt à abandonner l’ancienne DS. En effet, tant que la demande pour ce modèle continue d’exister la production ne s’arrêtera pas. La DS «classique» pourrait probablement devenir le modèle de choix pour les jeunes enfants. De plus, les DS bleues et roses sont exclusives au vieux modèle. La version rose de la DS a par ailleurs permis à la console de s’imposer auprès du public féminin (ces dernières se sont majoritairement tournées vers ce modèle). Mais vu le faible écart de prix entre les deux, il faudra que Nintendo propose des packs attrayants pour que les gens continuent d’acheter l’ancienne DS.

Pour finir, parlons rapidement du Programme d’entraînement cérébral. Il pourrait presque être qualifié de jeu d’utilité publique. Les différents exercices de lecture, de calcul mental, de mémoire… mettent réellement votre cerveau à l’épreuve. Au bout de trois jours d’exercices, je vois déjà de nets progrès. Mine de rien, les études littéraires n’aident pas vraiment à se souvenir de ses tables de multiplication et le PEC permet de se rafraîchir la mémoire. Le jeu ne laisse pas votre cerveau au repos et le fait rester en alerte à chaque instant. Par exemple, un des premiers jeux auxquels vous devrez jouer consiste à lire à voix haute la couleur dans lesquels des noms de couleurs sont écrits. Si «rouge» est écrit en bleu, vous devrez dire «bleu». En prenant son temps, ce n’est pas trop difficile, mais le but est d’aller le plus vite possible… Un petit conseil, ne jouez pas à ce jeu fatigués, vous risqueriez d’être vraiment déçus par vos résultats. Le jeu reconnaît parfaitement bien les voix mais on peut malheureusement déplorer quelques imprécisions au niveau de la reconnaissance de l’écriture, ce qui peut être pénalisant au niveau des résultats. Les erreurs restent tout de même relativement rares. En plus de tous les entraînements proposés par le jeu, de nombreuses grilles de sudoku sont également là pour votre plus grand plaisir (ou pas). J’avoue que depuis plusieurs mois, j’étais perplexe devant les nombreux joueurs de sudoku présents dans le métro parisien. Mais grâce aux explications fournies par le Dr Kawashima, tout est désormais très clair et je n’ai plus rien contre le fait de remplir une petite grille de temps en temps.
Autre fait surprenant, ce jeu attire même les non-joueurs avérés. Mes parents, âgés de 48 et 53 ans ont tous deux apprécié le concept et se vantaient même de leurs résultats (inférieurs pour tous les deux à leur âge réel). Nintendo a peut-être trouvé le concept capable d’élargir sa cible de joueurs. Je recommanderais également ce jeu aux parents qui souhaitent aiguiser le cerveau de leurs enfants. Le caractère ludique de ce jeu est indéniable, il peut permettre aux enfants de «travailler» sans qu’ils s’en rendent compte. Mais restons lucide, les enfants ne choisiront sûrement pas ce jeu d’eux-mêmes. Entre Animal Crossing et le PEC, ils se tourneront probablement vers le premier.

La DS Lite est donc une excellente console. Ceux qui attendaient un changement de look avant de se décider peuvent se laisser tenter sans craindre d’être déçu. Les possesseurs de la première DS peuvent quant à eux revendre leur console. Ils ne regretteront pas la mise à jour.

EDIT 28 juin 2006: J'ai reçu un e-mail d'un employé de Nintendo France me confirmant que la dragonne n'est pas incluse dans les packs Nintendo DS Lite. Cela constitue donc (indirectement certes) un des rares points négatifs que l'on peut attribuer à la nouvelle DS. Dommage.

EDIT 2: Rien que pour me faire mentir, Nintendo of Japan a annoncé quelques jours après la publication de cet article la sortie imminente d'un modèle rose de la DS Lite (elle sera disponible sur le marché nippon le 20 juillet prochain). Prévue uniquement pour le Japon pour le moment, une sortie européenne de la DS Lite Noble Pink n'est toutefois pas à bannir. En tout cas voilà de quoi ravir les gentes demoiselles qui n'ont pas encore mis la main sur une DS.


Tuesday, June 20, 2006

Oldies but goodies

Lorsqu’il est question de jouer à des jeux conçus pour des consoles «mortes», les joueurs se tournent généralement vers l’émulation sur ordinateur ou vers les consoles d’origines. Ils ne sont pourtant pas les seuls moyens. De la Super Nintendo, à la Xbox 360 en passant par la Playstation, le retrogaming sur console de salon est lui aussi bien présent. A quelques mois de l’arrivée de la Wii et de sa «virtual console», voici un article sur les antécédents du phénomène.

La politique adoptée par Nintendo pour sa Wii n’a rien de nouveau. La compagnie a toujours su recycler ses anciennes productions. Un des premiers exemples est Super Mario All-Stars sorti sur Super Nintendo au début des années 90. Comprenant Super Mario Bros., Super Mario Bros. 2 et Super Mario Bros. 3 (ainsi que quelques niveaux inédits), la cartouche permettait ainsi aux joueurs de posséder trois des plus grands classiques de la NES sans avoir à posséder cette dernière. Profitant du comeback des années 80 de ces dernières années, Nintendo a sorti en 2004 la gamme de jeux Classic NES Series. Conçus pour être joués sur Game Boy Advance, ces jeux (dont faisaient parti Donkey Kong, The Legend of Zelda, Ice Climber, entre autres) étaient en fait de parfaits portages de jeux de la NES accompagnés d’un packaging rappelant celui de l’époque. Le look de la collection était sympathique mais on ne peut s’empêcher de penser que tous ces jeux auraient pu être compilés dans une ou deux cartouches GBA…

Le recours à la compilation de précédents succès n’est toutefois pas propre à Nintendo. Namco et Atari sont passés maîtres en la matière. Le premier a sorti ses compilations Namco Museum sur sept consoles différentes (ainsi que sur PC) ! Atari n’est pas en reste avec des compilations présentes sur cinq consoles (y compris sur N.Gage) et sur PC.
Ces deux compagnies n’en sont toutefois pas restées là. En effet, en parallèle à leurs nombreuses compilations, elles ont mis sur le marché des petites manettes contenant plusieurs jeux à brancher directement sur le téléviseur. Plus connues sous le nom de TV Games (car pour la plupart commercialisées par Jakks Pacific, propriétaire du nom), ces manettes ne sont pas, il faut le préciser, l’apanage de Namco et Atari. En effet, Activision et EA Sports en ont chacun une leur étant consacrée. Jakks ajoutera bientôt à sa ligne des versions Capcom et Tecmo. Sega a, de son côté, sorti plusieurs manettes de ce genre contenant des jeux issus de la Megadrive (Genesis aux Etats-Unis).

L’inclusion de vieux jeux à l’intérieur de jeux plus récents a également été utilisée comme récompense pour les gamers (ou comme argument de vente supplémentaire, à vous de voir). Shenmue sur Dreamcast permettait par exemple de jouer, par l’intermédiaire de la salle d’arcade ou de la Saturn du personnage principal (dans ce second cas de figure, il fallait gagner les jeux à la loterie), à des conversions parfaites et intégrales de Hang On ou Space Harrier. Animal Crossing sur Game Cube contenait quant à lui une dizaine de jeux NES à débloquer (dont Tennis, Excite Bike, Balloon Fight...). Toujours sur Game Cube, Nintendo a distribué pendant un certain temps des disques contenant plusieurs jeux complets de la série des Zelda. Dans ces cas, l’émulation était utilisée afin de faire marcher les jeux. Mais avant de revêtir un aspect officiel, l’émulation sur console a connu des débuts beaucoup plus polémiques.

Emuler n’est pas jouer

Après un démarrage timide sur Playstation avec des émulateurs Megadrive et Game Boy, l’émulation sur console a pris une toute autre ampleur avec l’arrivée de la Dreamcast de Sega. Annoncée comme étant inviolable par Sega, la Dreamcast a pourtant rapidement succombé au talent des hackers (à cause d’un fonctionnement trop similaire à celui d’un PC). Les émulateurs pour un grand nombre de consoles se sont ainsi mis à fleurir sur la dernière console de Sega. Le plus surprenant était qu’il n’était même pas nécessaire de faire installer une puce dans sa console pour pouvoir en bénéficier. Toutefois, peu d’entre eux étaient réellement performants. Certains jeux tournaient au ralenti (ou ne tournaient pas du tout) alors que d’autres n’avaient pas de son.
Bleem, une des premières entreprises à avoir fait fonctionner correctement un émulateur Playstation sur PC a pour sa part passé la vitesse supérieure en commercialisant des émulateurs de jeux Playstation pour Dreamcast ! Initialement prévu pour faire fonctionner des nombreux jeux PSX avec un seul émulateur, Bleemcast est finalement sorti sous la forme de disques permettant de faire fonctionner un seul et unique jeu (tout en lissant les textures des jeux les rendant ainsi «plus beaux»). La compagnie a commercialisé trois émulateurs permettant de faire fonctionner Tekken 3, Metal Gear Solid et Gran Turismo 2 sur la console de Sega, avant de fermer ses portes définitivement (à la suite de procès coûteux contre Sony).
Beaucoup de projets d’émulateurs ont arrêté d’évoluer alors que la console vivait officiellement ses derniers mois. La communauté de développeurs pour Dreamcast existe encore mais est, et c’est bien regrettable, en perte de vitesse.
La Xbox de Microsoft a elle aussi été la cible des pirates. Son disque dur intégré et son système d’exploitation made in Microsoft en firent un terrain de jeu pour les retrogamers. Là aussi, le bon flirtait avec le médiocre. Et contrairement à la Dreamcast, il fallait modifier sa console pour pouvoir profiter des émulateurs. La situation a aujourd’hui bien changé. Microsoft, tout comme Sony et Nintendo utilisent l’émulation à leur avantage comme partie intégrante de leur politique commerciale.

«RIIIIIIIIIDGE RACER»

La citation en titre de ce paragraphe renvoie au discours de Kaz Hirai durant l’E3 de mai dernier alors que celui-ci montrait le Ridge Racer de la Playstation 1 tournant sur PSP. Alors que des développeurs amateurs avaient réussi à faire tourner des émulateurs sur la Playstation Portable, Sony a décidé de suivre la mouvance en permettant aux utilisateur de télécharger des jeux de la Playstation première du nom sur le Memory Stick afin d’y jouer sur PSP. Les informations à ce propos ne sont pour le moment pas nombreuses.
Microsoft a pour sa part dévoilé à l’E3 quelques gros titres bientôt téléchargeables à partir du Xbox Live Arcade. Mortal Kombat, Sonic, et Street Fighter ne sont que quelques uns des titres qui seront disponibles. Certains titres, dont Street Fighter II Hyper Fighting, mettront à profit le Xbox Live et permettront aux joueurs de se mesurer à des adversaires du monde entier.
Nintendo a pour sa part fait du retrogaming un des arguments de vente majeur de sa prochaine console, la Wii. Pour un prix probablement inférieur à dix Euros, les joueurs pourront télécharger des jeux des catalogues de la NES, de la Super Nintendo, de la Nintendo 64 ainsi que ceux, ce qui est beaucoup plus surprenant, de la Sega Megadrive et de la TurboGrafx 16. D’après les premiers essais effectués à l’E3, il semblerait que le système (au sens de l’émulation) fonctionne parfaitement. Il faut désormais patienter pour voir si le téléchargement de jeu s’effectuera simplement. Cela n’enlève rien au fait que la Wii disposera donc dès sa sortie d’un catalogue de jeux plus que conséquent. On peut donc déclarer sans prendre trop de risques que le passé est un élément majeur du futur des consoles de salon.

Comme vous avez pu le voir (ou plutôt le lire), le recyclage de vieilles gloires vidéoludiques n’a rien de récent. La possibilité d’engranger des bénéfices rapidement, associée aux faibles coûts de productions assurent de beaux jours à la pratique. De plus, l’exploitation des vieux jeux permet de faire patienter les joueurs durant les périodes creuses où les sorties de jeux nouveaux sont moins nombreuses. Et tant que les joueurs continuent d’acheter des jeux qu’ils connaissent pourtant par cœur, Sega, Nintendo et les autres auraient tort de s’en priver.

Thursday, June 08, 2006

En juin, les nouvelles vont bon train

A quelques mois de la sortie de la Wii et de la Playstation 3, les déclarations officielles et officieuses à propos des deux prochaines consoles de Nintendo et Sony se suivent à un rythme soutenu (en particulier celles concernant Nintendo). Microsoft ne reste toutefois pas dans l’ombre avec l’amélioration récente de la plateforme de la Xbox 360 ainsi qu’une polémique interne à propos de la rétro-compatibilité entre la Xbox et la Xbox 360.

Chez Nintendo, moins on en dit, mieux on se porte


Des spéculations à propos du futur prix de la Wii avaient fait surface il y a quelques jours. C’est la date de sortie de la Wii qui est désormais au cœur de l’actualité. Alors que Satoru Iwata a annoncé que le prix et la date de sortie de la Wii seraient révélés au mois de septembre prochain, des rumeurs annoncent le 6 novembre 2006 comme date de sortie de la Wii. Il faut savoir que Nintendo a déjà sorti plusieurs de ses consoles au mois de novembre donc cela pourrait donner une certaine crédibilité à cette nouvelle rumeur.

Niveau fonctionnalités, on en sait un peu plus sur le Wii Connect 24 qui permettra à votre console de rester connectée à Internet toute la journée sans interruption même quand la console est éteinte… Concrètement cela pourrait donner des perspectives intéressantes aux jeux. Prenons l’exemple du prochain Animal Crossing actuellement en développement sur Wii. Le Wii Connect 24 pourrait permettre à vos amis de venir visiter votre ville pendant que vous ne jouez pas et vous laisser un paquet ou une lettre que vous découvrirez quand vous rallumerez votre console.

Un autre jeu qui profitera des fonctionnalités online de la Wii est Pokémon Battle Revolution (une fonction de chat vocal a déjà été dévoilée). Suivant la sortie des jeux Pokémon Diamant et Perle sur DS de quelques mois, Pokémon Battle Revolution permettra de relier la DS à la Wii et donc ces trois jeux entre eux. Il est envisageable que cela permette d’utiliser ses Pokémon entraînés sur DS dans le jeu sur Wii comme on pouvait le faire en reliant les jeux Pokémon sur Game Boy à Pokémon Stadium sur Nintendo 64.

Concernant la Virtual Console (le logiciel de la Wii permettant de jouer aux jeux de la Megadrive, Nes, Nintendo 64…), des jeux inédits pourraient y faire leur apparition. En effet, Nintendo pense que certains jeux simples peuvent être agréables à jouer et intéressants sans nécessiter une sortie dans un véritable packaging. Ainsi ils pourraient être téléchargés pour un faible coût (entre 500 et 1000 Yen, c'est-à-dire entre 3,5 et 7 Euros).

Pour terminer avec le Big N, les férus de haute technologie auront le regret d’apprendre que la Wii ne supportera pas la haute définition… Encore un symbole du décalage entre Nintendo et ses concurrents.

Chez Sony, le calme avant la tempête

Curieusement, le cœur de l’actualité Playstation 3 concerne la Playstation 2. Un magazine japonais a en effet déclaré que la PS3 comprendrait les composantes de son ainée afin de permettre la rétro-compatibilité sans passer par l’émulation. Sony n’a pas voulu confirmer ces affirmations tout en ajoutant que la Playstation 3 ne comprendrait pas toute l’architecture de la Playstation 2… Il se pourrait toutefois que l’inclusion de composantes de la Playstation 2 ne soit qu’une solution temporaire destinée à la première génération de consoles pendant que les ingénieurs de chez Sony perfectionnent le logiciel d’émulation.

Une autre personnalité de chez Sony avait toutefois des choses à dire à propos de la Playstation 3. Evoquant le format Blu-ray, Kaz Hirai (monsieur «RIIIIIIIIDGE RAAAACER») de chez Sony pense que son utilisation donne un avantage certain à la Playstation 3 par rapport à la Xbox 360 car elle permet de stocker dans un seul disque des jeux qui en nécessiteraient trois sur la console de Microsoft. Et avec une durée de vie entre cinq et dix ans, la Playstation 3 s’avère selon lui être un meilleur choix pour les développeurs qui souhaitent tirer le plus de profit de leur temps passé à créer des jeux.

Questionné à propos du choix fait par Sony de révéler le prix de la console si tôt alors que cela peut pousser les consommateurs à se procurer une Xbox 360, monsieur Hirai a répondu que Sony avait toujours tort peu importe ses choix: «si nous n’avions pas communiqué le prix, les médias seraient sur notre dos. Je pense qu’il s’agit du bon prix vis-à-vis de ce que nous apportons aux consommateurs.» Le Blu-ray continue donc d’être l’argument de vente majeur de Sony en ce qui concerne la Playstation 3.

A propos du jeu on-line sur console, Kaz Hirai s’est adressé directement à son concurrent: «Merci à Microsoft de nous avoir aidé à mettre les joueurs online. Faire du online une partie intégrante de l’expérience de jeu est ce qu’il y a de plus important pour nous. Il ne s’agit pas simplement d’une fonctionnalité sympathique.»

Chez Microsoft, des petits problèmes de communication interne

Lors d’une interview donnée la semaine dernière, Peter Moore a implicitement déclaré que la fin était proche pour la rétro-compatibilité des jeux Xbox sur la Xbox 360. Trop compliquée à gérer, elle n’est à l’heure actuelle plus très importante. Selon lui, les jeux 360 doivent être la priorité des joueurs et des développeurs. Etant donné que beaucoup de joueurs possédant la Xbox 360 sont des joueurs ayant boudé la première console de Microsoft, on peut douter de la validité de cet argument. De nombreux joueurs profitent de la ludothèque de la Xbox en attendant la sortie de nouveaux jeux sur la Xbox 360. Il faut par ailleurs rappeler que jouer aux jeux de la première Xbox sur la 360 permet de profiter de ces derniers en haute définition.

Apparemment, les gens de chez Microsoft n’étaient pas du même avis que monsieur Moore. En effet, John Pocaro, un autre employé de l’entreprise de Bill Gates, s’est empressé de contredire les propos de Peter Moore sur le blog officiel de la Microsoft Games Global Marketing Team, Gamerscoreblog.com. Mieux que ça, il a annoncé qu’une mise à jour de la liste des jeux rétro-compatibles allait avoir lieu d’ici quelques semaines avec l’ajout d’une douzaine de titres.

Autre mise à jour, celle du tableau de bord de la Xbox 360. Cette dernière a eu lieu en début de semaine et propose plus de 125 nouveautés. Toutes ne sont pas nécessairement visibles au premier abord mais certaines étaient très attendues par les joueurs. Le Xbox Live Market Place est désormais mieux organisé et permet par exemple aux joueurs d’accéder plus facilement aux nouvelles démos jouables. Plus besoin de faire défiler la liste des démos disponibles pour trouver les nouveautés. Il est également désormais possible de faire une liste des téléchargements à effectuer et de jouer ou naviguer sur l’interface Xbox tout en téléchargeant. La mise à jour permet également aux possesseurs d’iPod d’écouter leur musique tout en jouant à la Xbox 360. Testé avec un iPod Mini, le système fonctionne parfaitement. La mise à jour ajoute également une section destinée à la gestion de la future caméra Xbox Live Vision. Prévue pour le 19 septembre prochain aux Etats-Unis, la caméra n’est pas le seul accessoire qui pourrait voir le jour sur la console de Microsoft. Des sources de chez Microsoft ont en effet déclaré à un blog américain qu’un casque sans fil, une carte mémoire de 256MB faisaient partie des accessoires qui seront bientôt disponible sur le marché.

Et chez Sega alors ?

Toujours pas d’annonce du retour de Sega dans les rangs des constructeurs de consoles mais les journalistes de chez IGN ont décidé de rouvrir la section d’ign.com consacrée à la Dreamcast. Le but de leur démarche est de rejouer à tous les jeux Dreamcast sortis en Amérique du Nord afin de les tester de nouveau et de proposer de nouvelles captures d’écrans et de nouvelles vidéos. Au rythme d’un jeu par jour, leur but est d’identifier les jeux qui valent encore le coup aujourd’hui ainsi que d’effectuer un classement. Il est également important de noter qu’ils font ça bénévolement par passion. En effet, ces tests sont effectués en plus de leurs heures de travail (condition imposée par leur patron pour accorder la réouverture de la section Dreamcast). C’est un geste pour le moins sympathique réalisé par des fans de Sega pour des fans de Sega. J’invite donc ceux d’entre vous qui comprennent l’Anglais à aller visiter le
http://dreamcast.ign.com.

Friday, June 02, 2006

Le guide du collectionneur

Les collectionneurs de jeux vidéo ne sont pas choses rares. Toutefois, il n’existe pas (à ma connaissance) de guide pour des novices dans le domaine. Voici donc quelques conseils issus de mon expérience personnelle.

Avant de commencer sa collection, il faut tout d’abord se fixer un but. Collectionner le plus de consoles possible, ou se concentrer sur une console et essayer d’en posséder tous les jeux et accessoires ? Dans le second cas, il faut savoir que la collection va vite augmenter pour ensuite stagner pour de longues périodes. En effet, tous les jeux ne sont pas aussi simples à trouver qu’un jeu de foot sur Playstation 2…
Un aspect très important dans n’importe quelle collection de jeux vidéo est la conservation du packaging. Qui n’a pas jeté la boîte d’un jeu Super Nintendo, Game Boy ou de sa vieille Playstation car elles ne servaient à rien ? Il s’agit pourtant d’une grossière erreur. Les consoles et les jeux complets prennent beaucoup plus de valeur qu’une console nue ou une simple cartouche.

Où chercher ?


Internet offre de nombreux moyens aux collectionneurs de trouver leur bonheur. Il faut toutefois se montrer méfiant et ne pas se jeter aveuglément dans un achat (surtout si ce dernier implique une somme conséquente). Enumérer tous les sites serait impossible, en voici trois particulièrement fiables:

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http://www.ebay.fr: Nul besoin de présenter eBay, le célèbre site d’enchères, ni d’expliquer son fonctionnement. Quelques recommandations s’imposent tout de même. Avant d’enchérir sur un objet, pensez à regarder attentivement les notes du vendeur. Remontez les derniers mois pour voir si il n’y a pas de notes négatives, et si il y en a, regardez bien la raison donnée. Des notes négatives peuvent aussi bien être données pour de bonnes raisons que pour des futilités par des gens de mauvaise foi. Si la description du contenu de l’enchère n’est pas suffisamment claire, n’hésitez pas à poser des questions, cela évite les mauvaises surprises. Notez également qu’en cas d’achat hors de France (ou d’Union Européenne), vous aurez très probablement besoin d’un compte Western Union ou PayPal pour effectuer le paiement.

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http://www.2xmoinscher.com: Ici par d’enchères mais des annonces de particuliers (tous situés en France) qui mettent en vente leurs jeux, consoles ou accessoires. Le reste marche un peu comme eBay avec le système de notation et de questions aux vendeurs. Le paiement s’effectue par carte bancaire directement sur le site, ce dernier jouant un rôle d’intermédiaire entre le vendeur et l’acquéreur. Une fois de plus, vérifiez bien les notes et commentaires qui ont été laissés aux vendeurs. L’avantage de 2xmoinscher.com est que vous pouvez y trouver des jeux très récents à prix réduits.

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http://www.mailorderjapan.com: Tout le monde n’a pas de correspondant au Japon qui peut lui procurer des jeux. Située au Japon, cette compagnie cherche pour vous à Tokyo n’importe quel jeu. Si elle trouve le jeu que vous désirez, elle vous indique son prix (basé sur sa valeur au moment de la recherche). Elle se propose également de placer des enchères pour vous (contre une répartie financière bien entendu) sur le site de Yahoo Auctions Japan, ce qui peut être utile étant donné que beaucoup de Japonais utilisant ce site ne désire pas vendre à l’étranger. Deux petits détails sont néanmoins à souligner. Le premier est que ce site ne propose que des jeux en version japonaise (pas de PAL ni de NTSC US donc). Le second est que les communications se font en Anglais. Vos requêtes sont traitées rapidement et vos commandes livrées rapidement du Japon elles aussi.

Pour les personnes encore frileuses vis-à-vis des achats par Internet, il existe d’autres solutions. Si vous cherchez des jeux anciens mais relativement communs, comme un Mario Kart sur Super Nintendo par exemple, cherchez dans les foires à tout et autres vides greniers. Les jeux y sont souvent vendus pour un prix très raisonnable et si il est question d’un lot, il est souvent possible de négocier. Le seul inconvénient est que la condition des jeux ou des consoles peut être douteuse et il n’y a pas de moyen de vérifier si le tout fonctionne.

Les boutiques spécialisées en jeux vidéo comme Micromania ou Score Game disposent quant à elles souvent de bacs où des jeux (souvent d’occasion) pour les consoles encore sur le marché sont vendus à prix réduits. Ils sont en effet encore trop récents pour être considérés des jeux de collection mais trop vieux pour être vendus à prix fort. Il s’agit donc d’un bon moyen pour faire le plein de jeux.

Il existe un autre genre de boutiques spécialisées en jeux vidéo, celles-ci plus destinées aux collectionneurs ou aux «hardcore gamers». A Paris, elles sont situées à deux endroits. Sur le boulevard Voltaire (métro Oberkampf), et près de la faculté de Jussieu (métro Jussieu). Vous y trouverez un grand choix de consoles et de jeux. Toutefois, les prix pratiqués par ces boutiques peuvent être exorbitants, il faut donc être prudent et essayer de faire jouer la concurrence. Tout n’est pourtant pas négatif, les vendeurs sont souvent eux aussi des joueurs passionnés et n’hésitent pas à changer la boîte d’un jeu si l’état de ce dernier laisse à désirer. De plus, ils peuvent proposer des jeux neufs à bas prix pour des consoles qui ne sont de manière générale plus sur le marché (Dreamcast par exemple).

Il faut également éviter de se tourner vers ce genre de magasin pour revendre vos jeux ou consoles. Il est par exemple offert 30€ pour le rachat d’une Xbox première du nom… Il en va de même pour les grandes chaînes de boutiques qui reprennent vos jeux et consoles pour une bouchée de pain avant de les revendre le double de ce qu’ils vous les ont achetés (ils sont là pour faire un bénéfice bien entendu mais il vaut mieux revendre ou échanger avec des particuliers, vous avez moins de chance d’en ressortir perdant).

Comment classer ?

Une fois la collection débutée, il est bon de faire la liste des jeux possédés. Plusieurs sites vous le permettent:

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http://www.gamekult.com: ce site classe vos jeux par année et à l’avantage d’être en Français. Les notes attribuées à vos jeux par la rédaction de GameKult, la presse spécialisée et les autres joueurs sont également indiquées. Certains jeux plus rares manquent malheureusement à la base de données.

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http://www.ign.com: les informations affichées sur votre liste hébergée par ce site américain sont entièrement personnalisables. Il est possible d’afficher la date de sortie du jeu, son développeur, sa position dans le classement global des jeux… D’un simple click sont également accessibles les rubriques d’aides (en Anglais) à propos de chaque jeu (astuces, solutions, forums…). Le plus souvent, la jaquette du jeu figure également sur la liste. Détail sympathique, vous pouvez établir la liste des jeux que vous souhaitez posséder (c’est la «wishlist»). La base de données est conséquente et comprends même des jeux qui ne sont pas sortis ou des démos (pratique pour ceux qui possèdent des versions bétas). Si un de vos jeux ne figure pas dans les données du site, la procédure pour l’ajouter est très simple et rapide (une vérification est effectuée et l’ajout vous est confirmé assez rapidement via e-mail).

Vous voilà donc prêts à collectionner. N’hésitez également pas à visiter des forums de sites consacrés aux jeux ou aux mangas, de bonnes affaires peuvent y être faites. Vos questions, commentaires, expériences personnelles sont les bienvenus.


Note: J'ai enfin réussi à ajouter les images à cet article, non sans mal (le HTML, c'est pas fun).

Sunday, May 28, 2006

Nouvelles du front

Bien que l’E3 soit terminé depuis plusieurs semaines, les annonces fracassantes (et parfois ahurissantes) à propos des nouvelles consoles continuent de pleuvoir. Sony et Microsoft se tirent la bourre alors que Nintendo semble s’être construite une confortable niche entre les deux. Retour sur ce qui a été dit durant ces derniers jours.

Ceux d’entre vous qui n’ont pas encore craqué pour la Playstation Portable ou la Nintendo DS risquent de tomber sous le charme de ce que les deux compagnies vont mettre sur le marché d’ici quelques jours. Sony ouvre le bal le 1er juin prochain en faisant des clins d’œil à la «génération Ipod» en sortant la PSP White Value Pack (déjà disponible depuis plusieurs mois au Japon). Identique à la PSP originale du point de vue de ses capacités, il est toutefois souhaitable que son nouveau coloris rende les traces de doigt un peu moins visibles. Ce nouveau pack sera vendu au prix de 249,99€ (ah les prix psychologiques…).
Nintendo est loin d’être en reste avec la sortie imminente de la très attendue Nintendo DS Lite. Disponible le 23 juin prochain en deux coloris (noir et blanc), la DS Lite correspond quant à elle à une amélioration du design classique de la Nintendo DS (ce dernier demeurera en vente). Selon un communiqué officiel de Nintendo, la DS Lite: «pèse presque 60 g de moins et ses dimensions sont de deux tiers inférieures à celles du modèle original. Cependant, les changements ne sont pas qu’esthétiques: la Nintendo DS Lite dispose d’un contraste réglable, d’un microphone centré pour un plus grand confort d’utilisation et d’un stylet plus grand et plus pratique.» Le prix de vente de la nouvelle DS a été fixé à 149,99€.
Il faut donc remercier Sony et Nintendo qui en échange de quelques Euros, vous assurent d’avoir la classe sur les terrasses ou les plages cet été…

Ah si j’étais riche… J’achèterais une Playstation 3…

Après avoir abasourdi tout le monde avec l’annonce du prix de la Playstation 3, Sony continue d’afficher une confiance pour le moins déconcertante. Le Chief Executive Officer de Sony Computer Entertainment Europe, David Reeves a en effet déclaré que beaucoup des jeux principaux de la PS3 ne seront pas disponibles à la sortie de la console mais durant l’année 2007. Plus surprenant encore, était l’affirmation du CEO de SCEE selon laquelle les cinq premiers millions de PS3 vendues seront acquises par des gens qui l’achèteront sans ce soucier de ce qu’elle propose. Il a même déclaré que ces personnes achèteraient la Playstation 3 même si elle ne disposait d’aucun jeu sous couvert de la réputation que Sony s’est forgée avec la Playstation depuis 1995 et la Playstation 2 depuis 2000. Voici la citation originale, dans la langue de Shakespeare: “We have built up a certain brand equity over time since the launch of PlayStation in 1995 and PS2 in 2000 that the first five million are going to buy it, whatever it is, even it didn't have games.”

Encore plus fort lors d’une intervention télévisée de Ray Maguire de Sony Entertainment UK sur une chaîne britannique Eurogamer TV. Ce dernier a en effet annoncé que le Prenium Pack Playstation 3 serait vendu au Royaume Uni pour le prix de 425£. Cela vous parlera sûrement plus lorsque je vous dirai que 425£ correspond à 620€. Il a ensuite déclaré que ce prix était une affaire vu le prix d’un simple lecteur de DVD Blu-Ray. Toutefois, l’intérêt du public pour les lecteurs Blu-Ray n’est pas aussi fort que celui pour les lecteurs DVD lors de la sortie de la Playstation 2 (qui en proposait un pour un prix alors raisonnable). Sans écran supportant la haute définition, un lecteur Blu-Ray n’est d’ailleurs pas de la plus haute utilité.
Ken Kutaragi, le papa de la Playstation avait, dans une interview avec le magazine Famitsu, les choses suivantes à dire à propos du prix de la Playstation 3: «si vous considérez la Playstation 3 comme un jouet alors effectivement, c’est un jouet onéreux. C’est toutefois plus qu’un simple jouet. C’est une Playstation 3. Et il s’agit de l’unique Playstation 3. J’espère que ceux qui auront compris cela l’achèteront avec plaisir.» Une chose est certaine, chez Sony les gens font preuve d’une grande modestie…

Les gens de chez Nintendo ne sont, de leur côté, pas restés silencieux. A propos du prix de la Wii (même Google a encore du mal), les gens de chez Big N ont laissé entendre que la console serait vendue aux alentours de 25 000 Yen, ce qui correspond à environ 174€. Il est donc envisageable de tabler sur un prix de vente en Europe ne dépassant pas les 250€.
Une nouvelle fonctionnalité de la mannette de la Wii a également été dévoilée récemment. Cette dernière disposerait donc d’un micro et d’un répertoire téléphonique permettant aux joueurs de communiquer entre eux sans avoir à utiliser un casque. Entre cette annonce et les fonctionnalités on-line de la DS, il est évident que la politique de Nintendo vis-à-vis du jeu en ligne a bien évolué depuis l’époque de la sortie de la Game Cube.

Alors que beaucoup ont reproché à Nintendo de faire tourner à l’E3 les jeux Wii sur des kits de développement Game Cube boostés (au passage, certains jeux PS3 tournaient sur des Xbox 360 tandis que des jeux sur 360 tournaient sur de simples PC), une rumeur de plus en plus persistante affirme que les capacités techniques de la Wii seraient bien plus conséquentes que l’on imagine. Cela expliquerait la différence graphique entre certains jeux présentés sur cette même console à l’E3. Pour plus d’informations sur ce que la future machine de Nintendo pourrait avoir sous le capot, rendez vous à l’adresse suivante (le site est en anglais):
http://news.spong.com/article/10068. A suivre donc.

Le dernier Famitsu a publié les résultats d’un sondage concernant les attentes des joueurs japonais ainsi que leur avis concernant la Wii et la Playstation 3. Près de 70% des lecteurs disent attendre la Wii contre 21% pour la PS3. Les 9% restant ont été attribués à des consoles déjà sur le marché. 88,4% du lectorat ont également décrit le prix de vente de la prochaine console de Sony comme étant «trop cher». Seuls 10% ont estimé qu’il était «plutôt correct». Les lecteurs devaient également se prononcer au sujet du jeu qu’ils attendent le plus. Voici les dix jeux ayant été les plus sollicités:
1. The Legend of Zelda: Twilight Princess (Wii);2. Final Fantasy XIII (Playstation 3);3. Metal Gear Solid 4: Guns of the Patriots (Playstation 3);4. Super Smash Bros. Brawl (Wii);5. Dragon Quest Sword (Wii);6. Super Mario Galaxy (Wii);7. Final Fantasy III (DS);8. Monster Hunter 3 (Playstation 3);9. Biohazard (Resident Evil aux Etats-Unis et en Europe) (Wii);10. Halo 3 (Xbox 360).

Globalement, les résultats ne sont pas surprenants. Il faut toutefois noter la présence de Halo 3 dans cette liste, seul jeu sur Xbox 360 à y figurer.

Durant l’E3, Peter Moore, vice-président de la division Xbox 360 de chez Microsoft, déclarait que les joueurs achèteraient une Xbox 360 et une Wii plutôt qu’une seule Playstation 3. Quelques jours plus tard, Phil Harrison de chez Sony, ne manqua pas non plus de faire l’éloge de Nintendo, tout en affirmant que les joueurs achèteraient une Wii après avoir fait l’acquisition d’une Playstation 3. Chez Nintendo, les commentaires étaient nettement moins flatteurs. David Yarnton, patron de Nintendo UK a pour sa part affirmé que Sony avait toujours copié Nintendo (vis-à-vis du «rumble pack» et des nouvelles fonctionnalités proposées par la «Wii-mote»). Shigeru Miyamoto laissait quant à lui entendre que les consoles «next generation» proposent une façon de jouer archaïque. Toutefois, le forum du site Cheap Ass Gamers a publié des photos prises à l’E3 montrant Miyamoto visitant le stand Xbox 360… En guise de conclusion à cet article, la preuve par l’image: